Suite à la découverte de « L’octaèdre » lors d’une exploration du Tesseract par Lobo GRANT, celui-ci s’est réapprovisionné au sein de notre station intersidérale et nous en avons profité pour lui poser quelques questions.
Lobo, donne-nous quelques informations sur toi ou sur ton parcours.
Mon orientation d’origine m’a conduit vers les métiers liés à l’informatique, que ce soit dans l’installation et la maintenance de réseaux, la formation ou encore l’aide logicielle aux utilisateurs. Cependant, la création a toujours été bien ancrée dans mon quotidien et j’ai rapidement commencé à « conter » des histoires. Je me suis mis peu à peu à les coucher sur le papier. Associé à cela une grande appétence pour les jeux sur tous supports, ma carrière professionnelle s’est adaptée à mes envies et je suis devenu Game et Narrative designer, spécialisée dans l’adaptation d’univers sur tout type de média.
Qu’est-ce qui t’a amené à parcourir des univers fantastiques et à vouloir les raconter ?
Comme énoncé précédemment, j’ai toujours été un joueur. J’ai parcouru très jeune des univers fantastiques, notamment grâce à de nombreuses parties de jeux de rôle. Le but était de s’évader et de rire entre potes. Nos aventures sont les premières choses que j’ai couchées sur le papier, puis j’ai commencé à créer mes propres scénarios et enfin mes propres aventures. Les premiers retours de mon entourage étaient bienveillants et très encourageants, alors j’ai commencé à me dire : pourquoi ne pas faire lire mes créations ?
D’où viennent les mystères et les intrigues de ton roman « L’octaèdre, la flamme du serpent à plumes » ?
Je suis père d’une fille, une adolescente désormais, mais qui devait avoir l’âge d’Hanayo, l’héroïne de l’Octaèdre, lorsque j’ai commencé à écrire l’histoire. J’aimais beaucoup l’imaginer vivre une multitude d’aventures, tout en s’intéressant aux mystères de notre monde, à ses anciennes civilisations ou ses créatures mystiques les plus extraordinaires.
Comme à mon habitude, j’y ai également mixé quelques codes du jeu, quelques personnages et citations issus de mes parties de jeu de rôle ou encore la transcription d’une situation, réelle ou ludique qui m’a marquée.
Quels sont tes méthodes et rituels de travail durant le processus d’écriture ?
Mes phases d’écritures peuvent être extrêmement disparates. Je passe parfois plusieurs heures devant mon écran et d’autres fois seulement quelques minutes selon ce qui me vient à l’esprit.
Contrairement à beaucoup d’auteurs, je ne couche sur le papier quasiment aucun plan, par peur de me sentir contraint par celui-ci. Je l’élabore donc essentiellement, pendant un laps de temps qui peut durer plusieurs mois, dans mon esprit. Je ne note que quelques citations, quelques musiques, quelques noms ou quelques situations qui m’inspirent. Ainsi lorsque je couche sur le papier les premières lignes, je laisse libre cours à mon imagination pour réagencer tout cela de façon cohérente tout en restant surprenant, puisque non guidé par un quelconque plan prédéfini. Je désire être autant immergé dans le récit lorsque je l’écris que lorsque le lecteur le découvre.
Passons aux choses sérieuses et partons pour un voyage rapide dans l’Hyper-esprit de notre explorateur…
Ton mot favori : humilité
Celui que tu détestes : « dans » parce que quand je tape mes histoires rapidement au clavier j’écris toujours « dasn »
Ton livre préféré : Les Chroniques des crépusculaires (trilogie) de Mathieu Gaborit
Celui que tu lis en ce moment : Je relis les Bandes dessinées « Blacksad » en ce moment, qui m’inspirent pour plusieurs projets en cours.
La qualité qui te paraît primordiale pour apprécier quelqu’un : le respect
Le don que tu rêverais d’avoir : Pouvoir apporter la joie et le sourire aux gens que j’aime dans n’importe quelle situation.
Ce que tu détestes par-dessus tout : l’arrogance
Enfin si tu devais choisir une devise, ce serait : L’imaginaire est un privilège, celui de pouvoir vivre de multiples situations, afin d’en retirer toujours plus d’expérience personnelle.
Avant de repartir pour une nouvelle exploration du Tesseract, un dernier message pour notre communauté :
Comment travaille-t-on en collaboration avec un illustrateur ?
Travailler avec un autre artiste quelle que soit sa spécialité est pour moi toujours un réel plaisir et une source d’inspiration. Que ce soit en partant du texte où en partant d’une illustration l’échange est primordial et les idées sont en perpétuelle ébullition.
Sur l’Octaèdre j’ai de plus la chance de travailler avec un artiste que je connais très bien (Julien Bringer-Deik) et avec qui je sais que nous partageons une même vision de la création. L’objectif est pour moi que l’élaboration de l’œuvre soit un plaisir commun, que chacun y amène ses émotions, ses envies et sa touche personnelle !
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